L'os et le muscle
Extrait du livre de Moshe Feldenkrais
Energie et bien-être par le mouvement (page 108) Editions
Dangles
La voie idéale pour agir lorsque le squelette passe d’une
position à une autre – disons de la position assise à la position debout ou de
la position couchée à la position assise – est celle par laquelle il passerait
s’il n’était pourvu d’aucun muscle, si les os n’étaient reliés entre eux que
par des ligaments. Afin de pouvoir se lever de la façon la plus rapide et
efficace possible, le corps doit être structuré de telle façon que les os
suivent le chemin indiqué par un squelette tiré par la tête. S’ils le
suivent, les efforts musculaires seront transmis au moyen des os et tous
les efforts des muscles pelviens seront transformés en travail utile.
Extrait du livre
Entretiens sur l’eutonie avec Gerda Alexander (page 163)
Edition Dervy
Nous pensions alors que les muscles étaient inclus dans le
mouvement comme une totalité. Mais nous pouvons observer que lorsque l’on « applique »
le transport – la force antigravitaire- dans la position verticale et également
dans le mouvement normal, se lever, marcher, il faut très peu de muscles
pour réaliser l’action. On vérifie qu’il existe une certaine possibilité
de dissociation entre la musculature du squelette – bien que cette expression
ne soit pas très correcte ou exacte, elle donne une idée plus précise en
pensant qu’il s’agit des muscles directement attachés à l’os – et la
musculature externe (les muscles dynamiques).
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